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Orpierre est l’un des spots d’escalade les plus importants d’Europe. C’est aussi un village charmant dont le coeur est digne d’un film de capes et d’épées, avec ses ruelles étroits (drailles) et autres vestiges. Il est cerné d’une énorme falaise que domine le rocher du Quiquillon… On prétend que Gargantua l’aurait extrait de sa chaussure et jeté là !
Je crois que c’est le moment de faire le point sur ce personnage. On sait aujourd’hui que Gargantua n’est pas une invention de Rabelais. Bien avant ses ouvrages, des livrets de colportage relataient déjà les aventures d’un célèbre géant. En 1532 est publiée une œuvre anonyme, les Grandes et inestimables croniques du grant et enorme geant Gargantua. Ainsi, derrière le géant truculent et glouton, se cache un fond de légendes populaire dont certaines feraient référence à une très ancienne divinité pré-celtique. Parmi les activités pratiquées par Gargantua, il y en a une qui revient régulièrement : le jeu !
GARGANTUA a été repéré un peu partout sur le territoire français, que ce soit dans la toponymie ou dans les légendes locales, sous son nom propre, ou bien sous un de ses multiples prête-noms qui n’empêchent pas de le reconnaître à son allure et aux exploits qui lui sont attribués. La multitude de ces sites compose un gigantesque puzzle qu’il reste à déchiffrer. Les données ci-dessous proviennent pour la plupart de Gargantua dans les traditions populaires, de P. Sébillot.
Dans les Hautes-Alpes (05), le menhir du Palet de Gargantua, serait le fameux Quiquillon d’Orpierre. Par ailleurs, non loin de là, à Tallard, Gargantua boit la Durance, puis près de Manteyer, Gargantua pisse le torrent du Buëch et abandonne ses boules au bord.
Chez nous, en SEINE-ET-MARNE (77), on trouve dans la toponymie ou les légendes locales plusieurs références à Gargantua. Le père de Pantagruel serait ainsi à l’origine de la butte de Doue mais aussi de Frains (Villecerf) de Nanteuil, en renversant sa hotte ou en jetant volontairement quelques cailloux. Ainsi, si une légende affirme que c’est en voulant boucher l’étang de Moret qu’il renversa malencontreusement le contenu de sa hotte, créant ainsi la butte de Frains à Villecerf, une autre raconte qu’il forma la butte de Trin, entre Paley et Villemaréchal, après avoir creusé le Lunain.
Enfin, c’est afin d’anéantir les Bédoins de Gallimassue qui avaient assiégé Château-Landon que Gargantua se bat à coup de raves, puis envoie de grosses pierres qui vont former les grès de la forêt de Fontainebleau à Larchant !
Bref cette histoire de hotte qui se renverse, revient régulièrement. Ainsi, bon nombre de gros cailloux français auraient été perdu par le facétieux géant (ce sont soit des palets, soit des godiches).
Je crois que c’est le moment de faire le point sur ce personnage. On sait aujourd’hui que Gargantua n’est pas une invention de Rabelais. Bien avant ses ouvrages, des livrets de colportage relataient déjà les aventures d’un célèbre géant. En 1532 est publiée une œuvre anonyme, les Grandes et inestimables croniques du grant et enorme geant Gargantua. Ainsi, derrière le géant truculent et glouton, se cache un fond de légendes populaire dont certaines feraient référence à une très ancienne divinité pré-celtique. Parmi les activités pratiquées par Gargantua, il y en a une qui revient régulièrement : le jeu !
GARGANTUA a été repéré un peu partout sur le territoire français, que ce soit dans la toponymie ou dans les légendes locales, sous son nom propre, ou bien sous un de ses multiples prête-noms qui n’empêchent pas de le reconnaître à son allure et aux exploits qui lui sont attribués. La multitude de ces sites compose un gigantesque puzzle qu’il reste à déchiffrer. Les données ci-dessous proviennent pour la plupart de Gargantua dans les traditions populaires, de P. Sébillot.
Dans les Hautes-Alpes (05), le menhir du Palet de Gargantua, serait le fameux Quiquillon d’Orpierre. Par ailleurs, non loin de là, à Tallard, Gargantua boit la Durance, puis près de Manteyer, Gargantua pisse le torrent du Buëch et abandonne ses boules au bord.
Chez nous, en SEINE-ET-MARNE (77), on trouve dans la toponymie ou les légendes locales plusieurs références à Gargantua. Le père de Pantagruel serait ainsi à l’origine de la butte de Doue mais aussi de Frains (Villecerf) de Nanteuil, en renversant sa hotte ou en jetant volontairement quelques cailloux. Ainsi, si une légende affirme que c’est en voulant boucher l’étang de Moret qu’il renversa malencontreusement le contenu de sa hotte, créant ainsi la butte de Frains à Villecerf, une autre raconte qu’il forma la butte de Trin, entre Paley et Villemaréchal, après avoir creusé le Lunain.
Enfin, c’est afin d’anéantir les Bédoins de Gallimassue qui avaient assiégé Château-Landon que Gargantua se bat à coup de raves, puis envoie de grosses pierres qui vont former les grès de la forêt de Fontainebleau à Larchant !
Bref cette histoire de hotte qui se renverse, revient régulièrement. Ainsi, bon nombre de gros cailloux français auraient été perdu par le facétieux géant (ce sont soit des palets, soit des godiches).
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