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L’automne est une saison très appréciée par tous les photographes de paysages. Forcément, face à de telles couleurs, comment résister à prendre en photo ces tableaux naturels !? A Fontainebleau, chaque année, je consacre quelques sorties à la prise de photographies automnales en privilégiant les bouleaux, châtaigner et hêtres pour leur feuillages aux couleurs chatoyantes (voir sur mon blog Fontainebleau Passion). Cette année, profitant d’un séjour bourguignon, je suis allé traîner dans les vignes dont les couleurs vont actuellement du jaune vif au rouge vin. L’occasion pour moi de vous livrer quelques trucs et astuces pour réussir vos photos à ces heures dorées…
C’est au pied des impressionnantes falaises de Cormot, au-dessus du pittoresque petit village de Cormot-le-Grand, près de Nolay que les dernières vignes de l’appellation Hautes Cotes de Beaune s’étirent sur plus de 9 hectares. En quelques semaines, les dernières feuilles vont passer du vert au jaune, puis à l’orange, rouge, violet…
Mais au faite, pourquoi les feuilles changent-elles de couleur ?
C’est à cause de la chlorophylle et de la carotène ! En effet, du printemps à la fin de l’été, l’énergie de nos plantes vient de la production en grande quantité de chlorophylle qui donne cette couleur verte aux feuilles. À l’automne, en raison de la diminution de la durée du jour et de la chute des températures, les feuilles arrêtent leur processus de fabrication. La chlorophylle se décompose petit à petit et la couleur verte disparaît. Apparaissent alors les couleurs jaunes et oranges des pigments de carotène (ceux-là même qui colorent les carottes) contenus dans les feuilles. Dans les vignes, d’autres modifications chimiques forment des couleurs supplémentaires grâce à l’élaboration de pigments d’anthocyanine rouge.
C’est au pied des impressionnantes falaises de Cormot, au-dessus du pittoresque petit village de Cormot-le-Grand, près de Nolay que les dernières vignes de l’appellation Hautes Cotes de Beaune s’étirent sur plus de 9 hectares. En quelques semaines, les dernières feuilles vont passer du vert au jaune, puis à l’orange, rouge, violet…
Mais au faite, pourquoi les feuilles changent-elles de couleur ?
C’est à cause de la chlorophylle et de la carotène ! En effet, du printemps à la fin de l’été, l’énergie de nos plantes vient de la production en grande quantité de chlorophylle qui donne cette couleur verte aux feuilles. À l’automne, en raison de la diminution de la durée du jour et de la chute des températures, les feuilles arrêtent leur processus de fabrication. La chlorophylle se décompose petit à petit et la couleur verte disparaît. Apparaissent alors les couleurs jaunes et oranges des pigments de carotène (ceux-là même qui colorent les carottes) contenus dans les feuilles. Dans les vignes, d’autres modifications chimiques forment des couleurs supplémentaires grâce à l’élaboration de pigments d’anthocyanine rouge.
Vignes et falaises de Cormot, Bourgogne, (C) Greg Clouzeau |
Comment mettre en valeur ces paysages automnaux ?
A l’automne, les couleurs se réchauffent doucement. La lumière baisse et pénètre même au cœur des forêts d’habitude plus opaques. Je pars du principe que vous maîtrisez déjà les techniques de bases de la photographie de paysage que j’ai déjà abordé ici. On ne parlera donc pas ici composition ou cadrage… Voici alors quelques conseilles pour réussir vos photos d’automne !
1° Connaître les lieux
Avoir fait un repérage préalable, peut-être lors de sorties photos cet été, est souvent un véritable atout ! Avec un peu d’expérience, on peut imaginer ce que va donner tel ou tel paysage en automne voir d’anticiper pour un hiver neigeux ! Outre les possibilités de cadrage, ce qui est intéressant c’est de voir où se lève et se couche le soleil en se rappelant qu’il sera plus bas en octobre. Sans jouer les Vincent Munier, connaître les lieux est toujours un avantage en photo !
Vignes de Cormot, Bourgogne, (C) Greg Clouzeau |
2° Choisir son heure
Certains disent qu’en automne on peut shooter quand on veut et même en pleine journée ! C’est pas faux mais le matin vous bénéficiez des brumes et brouillards qui diffusent admirablement une lumière parfois très chaude (jaune orange) ou très froide (presque bleue) qui donneront une atmosphère très particulière à vos images. A partir de novembre, profitez des premières gelées pour faire de la macro. En journée, par beau temps, faites claquer les couleurs de l’automne sur un fond de ciel bleu. Mais mon heure préférée est sans doute celle qui marque la toute fin d’après-midi, celle que les photographes appellent les Golden Hours ! Un pluriel parce qu’en fait, il y a aussi ce phénomène le matin…
Vue sur Nolay, Bourgogne, à l'heure dorée. (C) Greg Clouzeau |
Les avantages photographiques de ces deux moments de la journée sont nombreux : les ombres sont moins noires et très étendues, le ciel est très coloré. Pour peu qu’il y ait des nuages, on obtient des paysages fantastiques sans la moindre retouche. Mais surtout, vos images suscitent immédiatement une forte émotion par leur côté chaleureux. Du coup, la sur exposition de certaines parties du ciel ou les phénomènes de flare peuvent être pleinement exploités.
Golden hour à Cormot, Bourgogne, (C) 2016 Greg Clouzeau |
3° Jouer avec la météo
Les automnes se suivent mais ne se ressemblent pas. Une manière sympathique de dire que le temps est parfois instable et imprévisible : pluie, brouillard, givre doivent être exploités. Il faudra alors parfois sortir un pied photo car les vitesses de prise de vue vont être diminuées… Incompatible avec ma pratique de randonnée…
Vue sur Nolay, Bourgogne, juste avant l'heure dorée. (C) Greg Clouzeau |
4° Sortir un filtre polarisant
Je ne suis pas un adepte des filtres mais si vous avez un polarisant circulaire, il peut vite être utile et apporter une amélioration significative de vos images. Le polarisant approfondit la couleur bleue du ciel, sature les couleurs, réduit les reflets de l’eau et sur les feuilles et permet d’éviter certaines sur-exposition ou de re-donner de la matière au ciel. Un avantage supplémentaire de l’utilisation d’un polarisant est qu’il traverse la brume dans l’atmosphère. Cette clarté accrue permet aux sujets de se détacher du ciel. Certains photographe utilisent aussi les filtres avec dégradés de gris pour compenser le trop fort éclairage d’une partie de l’image.
Vignes et falaises de Cormot, Bourgogne, (C) Greg Clouzeau |
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